Accueil » Actu » Les troubles du sommeil chez l’enfant et indirectement, chez les parents
Dodo, l’enfant do…l’enfant dormira bien vite… (OU PAS !)
Vous aussi, vous avez entendu ces phrases ?
« Au retour de la maternité, il faisait ses nuits ! »
« Je dois le réveiller pour le nourrir ! »
« Un bébé bonheur ! Des comme ça, j’en veux bien 4. »
Alors que pendant que vous écoutez ces phrases, vous êtes blanche comme un cachet d’aspirine, avez des valises sous les yeux, les cheveux gras et mis votre culotte à l’envers (comme le roi Dagobert, ndlr).
Ma fille, Gisèle n’a pas fait ses nuits en rentrant de la maternité.
Pourtant, elle ne souffrait d’aucun reflux, pas de coliques le soir, aucun souci de santé. Une parfaite petite fille, évidemment la plus belle merveille du monde à nos yeux.
Vous avez dit « parfaite » ?
Bon, ok, parfaite n’est peut-être pas le qualificatif tout à fait adéquat. C’est vrai qu’elle nous apportait à son grand frère, son papa et moi un immense bonheur. Elle était la 4ème roue du carrosse, enfin complet.
Mais… oui, il y a un MAIS…Elle ne dormait pas! Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai…En effet, pour la sieste, elle s’endormait en quelques secondes, ne dormait qu’une heure (contrairement aux 3-4 heures de son frère quelques années plus tôt –on ne savourait pas assez cette chance d’ailleurs) mais s’endormait sans souci. En revanche, le soir venu, elle se transformait en petit démon de minuit , enfin de la nuit. Pas moyen de s’endormir sans un parcours du combattant. Rituels à gogo, histoires, massages, papouilles dans le dos, chansons (tout le répertoire de berceuses y est passé, parfois avec une certaine rage dans la voix), granules homéopathiques, huiles essentielles spéciales « nuit paisible ». Bref tout…pour finalement devoir rester à ses côtés et souvent s’endormir avant elle.
Je vous épargne les phases où elle a bien dormi 2 nuits de suite et qu’on s’est dit « ça y est ! » avant de déchanter le 3ème jour… ou celles où l’endormissement se passait super bien mais où elle se réveillait à 3h et à 5h.
Jusqu’au jour où, un peu avant ses 4 ans j’ai pris un rendez-vous chez une microkinésithérapeute (1). On me l’avait conseillée, j’avais toujours un peu souri quand j’entendais mes connaissances prendre contact avec ces professionnels qui me semblaient un peu trop mystiques à mon goût mais là, les valises sous les yeux étant devenues une soute d’avion et mon couple étant sur une corde raide, il fallait tout tenter.
La séance se passe, Gisèle hurle les 10 premières minutes car elle doit rester allongée sur la table « d’examen », la tension est à son comble (pour changer), la microkiné repère certaines choses, me fait un peu culpabiliser car apparemment son blocage viendrait de plusieurs stress ressentis pendant la grossesse.
A la fin de la séance, ma fille est calme, moi chamboulée et vidée. On quitte le cabinet, j’installe Gisèle dans son siège auto et pour la première fois spontanément, elle me regarde et me dit « Je t’aime » (jusque-là, elle ne faisait que le répéter). Mon cœur de maman a fondu instantanément. J’ai eu l’impression qu’elle avait compris quelque chose, peut-être simplement le fait que je m’inquiétais pour elle.
Après quelques jours, on a vu une différence, les rituels devenaient moins longs et Gisèle exprimait un peu plus ses peurs (ombre d’un jouet, peur d’être toute seule…).
Ça parait magique, hein ?
Non, mais j’arrête le rêve ici, ça n’a pas duré…
Les nuits pourries ont repris de plus belle encore jusqu’à ses 4 ans et demi… Et puis, un jour, on ne sait pourquoi…à nouveau, une amélioration. Les rechutes s’espaçaient pour finalement disparaitre. Elle s’endormait après une petite histoire (même parfois sans, je dois l’avouer) et ne se réveillait plus avant le lendemain matin. Le BONHEUR.
Alors, pour conclure cet article, désolée, je ne vous donnerai pas de recette miracle mais je suis persuadée que certains blocages sont indépendants de notre éducation, façon de faire ou d’être en tant que parent. On fait ce qu’on peut, on câline, on pleure, on crie mais toujours, on AIME. Et c’est bien ça qui nous fait tenir le coup. Alors, un seul mot d’ordre… PATIENCE.
Un jour, on en viendra tous à bout !
(1)La microkinésithérapie est une thérapie informationnelle. C’est une technique manuelle de massage thérapeutique qui aide l’organisme à retrouver ses pleines capacités.
Elle utilise de diverses manières les mains du thérapeute afin de palper et de recueillir les informations transmises par le toucher : c’est la micropalpation.
La microkinésithérapie aide le corps à évacuer tous les traumatismes passés ou récents qu’il garde en mémoire et qui l’empêchent de bien fonctionner.
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